VIVRE À VANCOUVER - LE GUIDE DE SURVIE

Vancouver, située dans l’Ouest du Canada, est appréciée pour son cadre de vie et sa proximité avec la nature. Chaque année, elle attire de nombreux touristes.

Dans cet article, on vous donne quelques conseils pour anticiper votre séjour et votre installation.

DÉCOUVERTE DE LA VILLE

Dans l’extrême Ouest du Canada, Vancouver est la ville, la plus peuplée de la Colombie Britannique avec plus de 2,6 millions d’habitants. Réputée pour son cadre de vie, elle est entourée de montagnes et de plages.

Vancity est reconnue également comme une des villes les plus chères du Canada. Avec humour, certains la surnomment “BC” pour Bring Cash (ramène de l’argent).

SE LOGER À VANCOUVER

Si votre projet est de vous expatrier à Vancouver, vous avez remarqué le prix élevé des loyers. Cela s’explique par le peu de logements par rapport au nombre d’expatriés et d’étudiants qui débarquent tous les jours. Les propriétaires se permettent d’augmenter drastiquement les prix.

Les arnaques sont nombreuses, car certains logements sont très chers mais vétustes. Avec un peu de persévérance et de réactivité, il est possible de trouver votre petit nid douillet.

OÙ CHERCHER ?

Pour dénicher la perle rare, on trouve des offres sur des sites Internet comme Craigslist (attention, ça pique les yeux ! Le site n’a pas dû évoluer depuis sa création – ou sur Kijiji, l’équivalent du LeBoncoin canadien. N’hésitez pas à mettre des annonces et des rappels, car il faut être réactif.

Nous avons cherché un appartement avant d’arriver en ville. Sur Marketplace (Facebook), nous avions repéré une sous-location pour une durée de trois mois. C’était juste ce qui nous fallait, pour nous laisser le temps de trouver autre chose et surtout en fonction du travail.

Le jour de notre arrivée à Vancouver, on a visité le logement et le soir nous avons envoyé notre dossier avec le règlement de la caution. C’est donc possible de trouver un logement rapidement.

QUEL QUARTIER ?

Vancouver est découpé par quartiers, plus au moins bien réputés. Voici nos recommandations.

Downtown : Si vous souhaitez être au cœur de la ville, on vous recommande Downtown. Vous serez à proximité des lieux incontournables à visiter, près des restaurants et des boutiques. Il sera alors facile de vous déplacer en ville à pied ou avec les transports en commun.

Vancouver West End : Situé entre le Downtown et le célèbre Stanley Park, si vous n’aimez pas trop la ville et ses grattes ciel, on vous recommande West End, qui est davantage résidentiel,, calme et proche des plages et faisant face aux montagnes. Il est néanmoins un peu cher puisque situé à proximité du Downtown.

Yellowtown : Un quartier dynamique, à proximité du centre-ville et de False Creek. Vous y trouverez de nombreux restaurants et cafés.

Kitsilano : Nous avons vécu plus de deux mois à Kitsilano, l’un des quartiers les plus prisés de la ville grâce à sa qualité de vie et sa proximité avec la mer. Quartier jeune, l’université de Colombie-Britannique est toute proche. Le quartier est magnifique, à proximité de la nature et des plages de comme Jericho Park. On se baladait régulièrement au bord de l’eau et admirions les lapins dans le parc. De Kitsilano, il est facile de prendre un bus et de rejoindre en 15 minutes le centre ville.

North Vancouver : Lors de notre arrivée à vancouver, nous y avons séjourné quelques jours dans un Airbnb. Situé sur la rive nord de la ville, à flanc de montagne c’est un quartier calme et résidentiel

Plus loin Burnaby, Richmond et Surrey : il est préférable de s’éloigner un peu de Vancouver pour trouver des prix plus abordables. Ces petites villes indépendantes sont à proximité de Vancouver et surtout, les logements et les loyers sont souvent beaucoup plus attractifs.

Les quartiers à éviter :

Downtown Eastside : Le quartier le plus pauvre de la ville mais aussi du Canada. La consommation d’alcool et de drogues, les logements insalubres et peu sécurisants, les travailleuses du sexe et un taux de criminalité élevé en font un lieu peu prisé. Beaucoup de personnes se piquent et font des overdoses en journée sous le regard indifférent des passants.

C’est la partie triste de Vancouver, vous passer d’une jolie rue illuminée, avec ses beaux édifices et ses boutiques, à une rue remplie de tentes et de sans abris. Le contraste est choquant. On ne comprends pas et c’est vraiment dommage que la Ville n’intervienne pas dans ces quartiers pour aider les gens.

Chinatown : Malgré de nouveaux logements modernes mais assez chers, la situation dans la rue reste la même que dans l’East side.

À QUEL PRIX ?

Cela dépendra du type et de la localisation du logement. Pour une chambre en colocation, il faut compter entre 700 à 1500 $ CAD.

Pour un appartement avec une chambre, en location ou sous location, les prix varient entre 1500 à 2500 $ CAD. Notre loyer, pour un appartement meublé, était de 2500 $ par mois (1740€) comprenant internet, le gaz et l’électricité.

Il faut savoir, que l’eau est gratuite au Canada, il n’existe pas de compteurs d’eau et donc pas de facturation au mètre cube consommé.

Quant à l’électricité, si ce n’est pas compris, on peut ouvrir facilement un compte avec l’unique fournisseur de la ville CB Hydro. Pour Internet et le téléphone, c’est plutôt cher. Vous pouvez choisir votre opérateur et ouvrir une ligne pour une cinquantaine de dollars minimum par mois.

QUELS DOCUMENTS SONT DEMANDÉS PAR LES PROPRIÉTAIRES ?

Dans notre cas pour la sous location, nous avons versé une caution équivalente à la moitié du loyer soit 1250$ CAD (870 euros). La locataire a également demandé la référence d’un ancien propriétaire au Canada. Heureusement notre propriétaire au Québec, nous avait envoyé un email dans ce sens. Cela atteste que vous n’avez pas eu de soucis et que vous payez le loyer en temps et en heure (pas de défaut de paiement).

Nous avions également remarqué que certains propriétaires demandent plusieurs références en termes de logement ou d’emploi afin de se protéger.

Sachez qu’au Canada, les baux sont souvent d’une durée de six mois à un an. Si vous quittez le logement avant, les propriétaires vous demanderont de payer l’intégralité des loyers restants ou de chercher un remplaçant . Comme partout, le but est de ne pas perdre d’argent et de maximiser la location du bien.

L'EMPLOI ?

On avait entendu dire que les provinces de Québec et de la Colombie-Britannique étaient en pénurie de main-d’œuvre dans de nombreux domaines (hôtellerie, restauration …) Au Québec, nous l’avons constaté rapidement au vu du nombre d’annonces sur les vitrines et de la simplicité pour trouver un emploi. Il faut juste traverser la rue.

A Vancouver, la complexité et parfois la débilité du processus de recrutement. nous ont surpris. J’ai trouvé rapidement un emploi dans l’ancienne agence de voyage où j’ai effectué mon stage lors de mes études. Après un entretien de plus de 45 minutes, j’étais de nouveau à bord, avec un salaire plus qu’ attractif.

Pour le reste, comme en France, beaucoup de CV restent sans réponse, ou reçoivent des réponses à côté de la plaque. Benjamin à reçu un email d’une recruteuse lui demandant s’il était aux études, alors que tout était stipulé noir sur blanc sur le CV. On ressent un véritable jemenfoutisme de la part de certains employeurs. Ils ne prennent pas le temps de lire les candidatures, les entretiens sont bâclés, le processus administratif est long. Il faut parfois jusqu’à trois semaines entre l’entretien et le début du job.

Benjamin a connu un cas un peu particulier,. Il a postulé pour un temps plein et s’est finalement retrouvé avec un temps partiel de deux jours + cerise sur le gâteau, il n’a pas été payé pendant plus d’un mois. Il a relancé, par écrit, ses managers et son patron, mais, pour eux, il n’y avait rien de choquant. Quand Ben a reçu son salaire, il a, dans la foulée, démissionné. Le respect et l’honnêteté se méritent !

La plupart des employeurs, dans cette partie du Canada, souhaite une première expérience dans le pays et plusieurs lettres de références d’anciens employeurs. Il faut souvent passer des certifications pour tout et rien, et bien souvent aux frais de l’employé.

Prenez le temps de faire les choses pour ne pas vous faire avoir. La plupart des expatriés trouvent un emploi leur convenant après 1 à 6 mois voir un an de recherche.

LE COÛT DE LA VIE ?

Vous avez compris que le coût de la vie est élevé à Vancouver. Pour les courses, nous vous conseillons les magasins tels que No Frills ou Cosco si vous achetez en gros. Il faut vérifier les étiquettes jaunes, car souvent les produits sans marques sont moins chers, ou des offres sont proposées, (tel prix pour plusieurs articles) … Si vous souhaitez consommer comme en France, cela coûtera très cher. Le camembert à 15 $, les œufs à 9 $, c’est un budget.

Activités et transports :

La moindre activité est payante dans de nombreuses villes au Canada et les prix sont souvent élevés. L’exemple qui nous a le plus choqué fut le marché de noël. 20 $ par personne pour passer la porte, du jamais vu ! … Bien sûr ça nous à refroidi et nous l’avons observé du haut de la passerelle.

Vancouver dispose d’un très bon service de transports en communs. (Bus, metro, tram et ferry). Il est possible de faire la plupart des trajets à pieds. Nous prenions souvent le bus (service Translink). Nous en avions pour 3$/personne pour un ticket valable 3h.

La voiture et l’essence :

Au Québec, nous avions acheté une voiture “Titine”, clique sur le lien pour consulter l’article. En arrivant à Vancouver, nous savions qu’elle devait passer quelques tests, mais pas à ce point là … Sachez que si vous voyagez hors de votre province d’achat et d’immatriculation, vous pouvez circuler pendant 90 jours en prévenant votre assurance de ce départ. La notre ne nous couvrait plus à Vancouver. A savoir, celle en BC est unique et beaucoup plus onéreuse, idem pour le prix de l’essence qui varie du matin au soir. Le prix est d’environ 1,80 $ à 2,20 $ CAD le litre.

Si vous décidez de vous installer dans une nouvelle province, il faudra changer les informations sur votre permis et surtout changer l’immatriculation du véhicule. A Vancouver, il faut passer une sorte de contrôle technique nommé le “Out of province”. Vous prenez rendez-vous chez un garagiste, qui vérifiera les 40 points d’admissibilité. Titine a échoué, faute de double vitrage et un souci à changer au niveau de l’avant de la voiture. Presque aucune voiture du Québec ne passe ce test sans réparation, sachez le ! Ils ne sont pas fan des voitures Québécoises et de l’Ontario. Pour information, le contrôle à Canadian Tire, nous a coûté 186 $ CAD soit 130€.

Suite au test, nous avons décidé de vendre la voiture, encore une fois ce fut une vrai galère. Pour cela, il fallait qu’elle passe le fameux contrôle technique. Nous avions alors deux solutions, faire les travaux estimés à 1500 $ CAD, repasser le “Out of Province” et ensuite vendre la voiture, ou alors la vendre à un particulier en cash qui ferait le nécessaire pour l’immatriculation.

On a choisi la seconde option et avons posté des annonces sur Marketplace, Craigslist et Kijiji. Il y a beaucoup d’arnaques, Les gens sont impolis, certains ne se présentent pas au rendez-vous. etc. Bref, on désespérait un peu ! Nous avons contacté le service de Cash for Cars, qui, après estimation de la voiture, se charge de la vendre. Leur estimation 600 dollars, c’était peu, mais cela restait notre dernière option.

Heureusement, nous avons trouvé un gérant de garage qui a acheté la voiture. Nous avons fait les papiers, il nous a payé en cash. Nous avons ensuite envoyé deux courriers à la SAAQ (Société de l’assurance automobile du Québec) pour demander la résiliation de nos permis de conduire et de notre immatriculation. Si nous ne l’avions pas fait, nous aurions dû les payer chaque année.

TROUVER UN MÉDECIN À VANCOUVER ?

Au Québec, j’avais été obligée de consulter un médecin, et ce fut aussi le parcours du combattant. Si tu veux en savoir plus, c’est ici.

A Vancouver, c’est plus compliqué. En effet, j’ai mis plus de trois semaines avant de consulter. Je me suis rendu dans des cliniques dites Walk in, où on peut aller et voir si un créneau est disponible et j’ai également tenté une clinique qui m’a demandé 150 dollars juste pour qu’un médecin me téléphone pour savoir si j’avais besoin d’une consultation. Si une consultation est nécessaire, c’est encore des frais supplémentaires. On a trouvé ça ridicule.

En cherchant sur Internet, on a finalement découvert l’adresse du docteur NGuyen, une Québécoise reliée au consulat de France. Je m’y suis rendue et après un échange avec la secrétaire, j’obtenais un rendez-vous dans l’après-midi. La consultation m’a coûté 200 $ CAD.

On espère que notre expérience vous sera utile et, on vous souhaite un agréable séjour à Vancouver. N’hésitez pas à laisser un commentaire si vous avez des questions.

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nina
9 mois il y a

Merci pour cette expérience de voyage

Benjamin Toussaint
Administrateur
9 mois il y a
Répondre à  nina

Avec grand plaisir 🙂

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